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BlaBlaCar : nom précédent de la plateforme ? Histoire et origines

Ancien panneau routier rural avec nom de covoiturage

Des chiffres qui dépassent l’entendement : en 2006, la plateforme aujourd’hui connue sous le nom de BlaBlaCar répondait au nom de Covoiturage.fr. Un choix qui allait droit au but, sans détour, reflétant à la fois la mission du service et la façon dont le web français nommait ses sites à l’époque.

La transformation n’a pas tardé, portée par une volonté nette d’ouvrir grand les portes à l’international. Cette métamorphose raconte comment une initiative bien ancrée dans l’Hexagone a fini par s’imposer comme référence mondiale.

De covoiturage.fr à BlaBlaCar : le parcours d’une idée simplissime devenue marque planétaire

Tout a commencé en 2006, sous la bannière covoiturage.fr. Le principe ? Mettre en contact conducteurs et passagers pour partager un trajet… et les frais qui vont avec. Derrière cette approche limpide, une ambition affirmée : rendre le transport plus accessible, moins cher, avec un vrai bénéfice pour la planète. À cette époque, les réseaux sociaux s’installent dans les habitudes, et l’esprit collaboratif du web souffle sur toute une génération d’entrepreneurs.

Puis vient le virage décisif : le passage à BlaBlaCar. Ce nom, aussi simple à prononcer à Madrid qu’à Varsovie, évoque tout de suite la convivialité, cette touche « blabla » choisie par chaque membre lors de l’inscription selon son appétence à discuter en voiture. Un clin d’œil à la rencontre humaine, qui dénote dans un univers digital souvent impersonnel. Côté structure, Comuto devient la société mère, posant les bases d’une expansion à l’international.

Le résultat ne tarde pas. Quelques années plus tard, la plateforme compte des millions de membres répartis à travers une multitude de pays. BlaBlaCar s’impose en leader mondial du covoiturage. Ce succès ne doit rien au hasard : l’entreprise adapte finement son modèle à chaque nouvel environnement, tout en préservant ses fondamentaux : confiance, simplicité, partage. BlaBlaCar n’est plus un service français, il réinvente le voyage collaboratif à l’échelle européenne, puis mondiale.

Pourquoi ce changement de nom ? Décryptage d’une transformation réfléchie

Passer de covoiturage.fr à BlaBlaCar n’a rien d’une lubie passagère ni d’une opération cosmétique. Ce choix découle d’une réflexion profonde, nourrie par l’évolution du projet et la volonté de franchir les frontières. Le nom précédent de la plateforme évoquait un service local, pensé pour le public français, centré sur la relation humaine. Mais la vision portait plus loin.

L’ouverture sur l’international s’imposait d’elle-même. Le mot « covoiturage », intraduisible et méconnu hors de la francophonie, limitait la portée du service. Il fallait un nom qui circule sans effort, partout, sans barrière linguistique. « BlaBlaCar » s’est imposé naturellement : une sonorité facile, universelle, une référence immédiate à l’échange et à la confiance. Cette nouvelle identité porte les valeurs du service de covoiturage : partage, convivialité, fiabilité.

La confiance s’est imposée comme pilier central. BlaBlaCar a instauré des profils détaillés, des évaluations, un système où chaque usager peut juger la fiabilité des autres. L’expérience ne se limite plus au trajet : elle valorise la rencontre, le dialogue, l’attention portée à l’autre. Derrière le changement de nom, c’est toute la mission du service qui s’élargit : construire un environnement où la mobilité se conjugue avec sérénité et transparence.

Cette nouvelle marque a aussi permis à la plateforme de tirer son épingle du jeu dans un univers numérique saturé, tout en préparant le terrain pour s’installer à l’étranger. Désormais, le covoiturage s’appelle BlaBlaCar dans plusieurs langues, partout où conducteurs et passagers misent sur la simplicité et la confiance pour voyager autrement.

Frédéric Mazzella et l’équipe fondatrice : au départ, une histoire d’audace et de pragmatisme

L’aventure démarre par une situation vécue. Frédéric Mazzella, alors chercheur, doit rejoindre sa famille en Vendée à Noël. Les trains sont pleins, impossible de trouver une place. Mais sur l’autoroute, d’innombrables voitures circulent… avec des sièges libres. L’idée fait son chemin : et si la technologie permettait de faire matcher conducteurs et passagers ?

Autour de lui, deux talents complémentaires. Nicolas Brusson, ingénieur et stratège, structure le projet et lui donne une dimension internationale. Francis Nappez, expert technique, imagine l’ossature numérique de la plateforme. Trois profils, une équipe soudée, et une ambition affirmée : bâtir une entreprise qui place l’économie collaborative au cœur de sa démarche, bien avant que le terme ne devienne une évidence.

Le projet, d’abord baptisé Comuto, prend vie à Paris. Les premiers inscrits sont séduits par la simplicité, l’aspect social, et la possibilité de réduire coûts et émissions. Installée dans un appartement modeste, l’équipe affine chaque détail : interface, algorithmes, support client… tout est fait maison, avec une réactivité de tous les instants.

L’objectif BlaBlaCar s’impose : ouvrir le covoiturage à tous, sur les grands axes comme sur les liaisons moins fréquentées. L’histoire s’écrit à trois, portée par l’énergie de Frédéric Mazzella, Nicolas Brusson et Francis Nappez, dans un esprit de progrès, d’innovation et de collectif.

Laptop vintage affichant site de covoiturage sur bureau

L’impact de BlaBlaCar sur le covoiturage et la mobilité partagée aujourd’hui

Aujourd’hui, le covoiturage est devenu une option de mobilité à part entière, rivalisant avec le train ou l’autocar. BlaBlaCar n’a pas seulement facilité la mise en relation : la plateforme a bâti un véritable écosystème, professionnalisant une pratique autrefois marginale. Le chiffre parle de lui-même : plus de 100 millions de membres dans 22 pays, une offre qui couvre tous types de trajets, du plus ponctuel au plus régulier.

Au-delà de l’effet de mode, la mobilité partagée s’impose comme réponse concrète aux enjeux économiques, environnementaux et sociaux. Le service de covoiturage BlaBlaCar a permis à des millions de voyageurs de diviser leurs frais, de limiter la congestion routière, de réduire leur impact sur le climat, tout en profitant d’une grande souplesse. Même la SNCF a saisi l’opportunité : des partenariats se multiplient pour compléter l’offre ferroviaire dans les zones où le rail ne va pas.

Pour mieux saisir la portée de ce phénomène, plusieurs éléments méritent d’être soulignés :

  • Des millions de trajets publiés chaque année, couvrant aussi bien les grandes distances que les parcours du quotidien
  • Une communauté qui s’autorégule grâce à un système d’évaluation et de confiance pensé pour rassurer chaque nouvel utilisateur
  • Un effet direct sur le pouvoir d’achat des membres, qu’ils soient conducteurs ou passagers

La réussite de BlaBlaCar, désormais référence mondiale, tient à sa capacité à répondre aux besoins de mobilité tout en inventant un modèle durable. Le covoiturage est passé de solution de dépannage à véritable pilier du transport européen. Et l’histoire, visiblement, ne fait que commencer.

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